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Histoire des Alpes

Histoire de la photographie de montagne en noir et blanc

Ecrit par Thomas Crauwels
Cervin Roi de la Couronne Impériale

Quand la roche et la neige se mêlent aux vents, les Alpes resplendissent et font vibrer notre âme. À contempler cette nature impétueuse et fulgurante, nous voilà transportés sur les plus hauts sommets. Voyage poétique ou quête initiatique, les cimes nous guident de l’ombre à la lumière comme au cœur de nous-même. Et lorsque l’homme photographie la montagne en noir et blanc, elle devient un chef-d’œuvre, un diamant éternel.

La photographie de montagne en noir et blanc : Un art complexe

Jusqu’au XIXe siècle, la haute montagne demeure une contrée inexplorée et effrayante. Puis, vient le temps des premières ascensions. Les prouesses vertigineuses des alpinistes jouent un rôle essentiel dans la mise en lumière des sommets des Alpes. Mais leur beauté ne se dévoile au public qu’en rêve et seuls les aventuriers ont alors la chance de pouvoir admirer les détails de leurs crêtes. Bien sûr, l’art du dessin permet au monde de découvrir les panoramas alpins. Mais, dessiner la montagne nécessite de longs jours d’observation conditionnés par l’évolution parfois rapide du temps. La renommée de la montagne pourrait-elle alors trouver son salut dans la photographie ? Beaucoup en doutent encore.

Mais, quand, le 19 août 1850, le photographe Camille Bernabé découvre ses premiers clichés du Scheuchzerhorn, il n’en croit pas ses yeux : « Les Alpes peuvent se photographier ! » s’écrit-il. Le photographe comme ambassadeur d’une nature inaccessible et démesurée : malgré les obstacles, l’idée fait son chemin dans l’esprit des alpinistes, scientifiques et artistes.

Camille Bernabe, Scheuchzerhorn et glacier du Tierberg, vue prise du Pavillon, 19 août 1850 à 3heures du soir, tiré de Collection de 28 daguerréotypes représentant les plus anciennes reproductions héliographiques des Alpes

La principale contrainte qui pèse sur les premiers photographes de montagne est le poids considérable de leur matériel. Imaginez les efforts titanesques qu’hommes et mulets doivent déployer pour parvenir à transporter en montagne un équipement aussi lourd qu’encombrant ! Dans les années 1850, à l’heure des plaques de verre au collodion humide, le photographe Auguste Rosalie Bisson est contraint d’emporter dans ses expéditions près de 250 kg d’un matériel fragile et très coûteux. L’expérience frôle l’impossible. Et si le soleil laisse soudain place à l’orage, l’opération peut rapidement tourner au drame.

La complexité des procédés photographiques ne facilite pas non plus leur mise en œuvre en extérieur. Produire un daguerréotype nécessite des connaissances très pointues. Quant aux premiers négatifs, ils doivent être développés sur place, obligeant les photographes à aménager une chambre noire de fortune sur les flancs même de la montagne. La faible sensibilité des plaques photographiques rend également complexe leur utilisation en plein air. La longueur importante du temps d’exposition nécessaire à la réalisation des clichés peut se révéler problématique quand le temps se met à changer. Réussir à immortaliser un panorama dans ces conditions extrêmes relève de l’exploit. En 1866, Aimé Civiale travaille pendant 5 heures à la création d’un panorama à 360 ° des hauteurs du Bella Tola. Les 14 vues alors assemblées ont chacune nécessité entre 12 et 15 minutes d’exposition. À cette difficulté sérieuse s’ajoute enfin l’éblouissement provoqué par la neige qui oblige souvent les photographes à œuvrer à l’aube ou à la nuit tombante.

La Chaîne du Mont Blanc de L’Aiguille du Midi a L’Aiguille du Goûter. Prise de la Flégère. 1859-1868

Mais, les épreuves, loin de les mettre à terre, encouragent les hommes à se surpasser. Le 8 août 1849, John Ruskin, positionné à Zermatt, marque l’histoire en tirant le tout premier daguerréotype du mont Cervin. La photographie de montagne en noir et blanc vit ses premiers succès. Quittant ensuite la vallée pour rejoindre les cimes, les photographes ne reculent devant rien. En 1861, Joseph Tairraz et les frères Bisson réalisent la première photographie en noir et blanc des Alpes depuis le sommet du mont Blanc. L’événement trouve dans la société un écho retentissant, relayé en 1862 par Théophile Gautier dans la Revue photographique. Puis, c’est au tour de Charles Soulier de renouveler l’exploit en 1869. Éclipsant l’art de la peinture, la photographie en noir et blanc fait entrer la montagne dans une nouvelle ère.

La photographie de montagne en noir et blanc : Un enjeu scientifique et documentaire

Au XVIIIe siècle déjà, la montagne suscite un vif intérêt au sein de la communauté scientifique. Horace Bénédict de Saussure, géologue et naturaliste genevois, gravit le mont Blanc à des fins scientifiques en 1787. Il consacre sa vie à l’étude des montagnes d’Europe, et notamment des Alpes. Les recherches menées dans les domaines de la géologie, de la botanique, de la physique ou de la glaciologie participent à une meilleure connaissance des sommets.

Au XIXe siècle, la question du processus de formation des massifs montagneux occupe une place centrale dans la recherche scientifique. Les géologues s’appuient sur des images pour étayer leurs hypothèses. À partir des années 1850, la photographie leur est donc d’une aide précieuse pour tenter de comprendre comment sont nées les Alpes. Elle joue également un rôle déterminant dans le domaine de la cartographie. Aimé Civiale prend ainsi dans les Alpes près de 600 photographies en noir et blanc dans le but de réaliser un relevé minutieux de leurs hauts reliefs.

Les premières images de montagne suscitent l’engouement de la communauté scientifique comme elles fascinent le grand public. Cet art du réel et de l’instantané offre en effet la possibilité de documenter le monde et de faire découvrir au plus grand nombre la splendeur d’horizons lointains. Frédéric Martens rencontre ainsi un vif succès lorsqu’il expose à Londres et à Paris les photographies panoramiques du massif du mont Rose et du mont Blanc qu’il a prises au début des années 1850. À la même époque, John Ruskin ouvre lui aussi une nouvelle page de l’histoire des Alpes en réalisant les premières photographies en noir et blanc de la Mer de Glace, de l’Aiguille Verte ou encore des Drus. Le daguerréotype, né officiellement le 7 janvier 1839, offre à la haute montagne les premières illustrations de son infinie beauté. Héritage inestimable et témoignage primordial d’une nature sauvage et grandiose que l’on croyait autrefois invincible.

Chamonix. Aiguille Verte and Aiguille du Dru – John Ruskin 1854

La photographie de montagne en noir et blanc : Aux côtés des plus grands alpinistes

La photographie de montagne en noir et blanc prend, il est vrai, son envol aux premières heures de l’alpinisme. Dans un même élan, les deux pratiques s’en vont conquérir le ciel à plus de 4000 mètres d’altitude. À l’âge d’or de l’alpinisme, entre 1854 et 1865, les clubs alpins voient le jour, les guides s’unissent en compagnies et les premières ascensions se multiplient. La photographie devient alors un atout majeur pour les alpinistes qui voient en elle la possibilité d’illustrer leurs récits d’expédition d’images spectaculaires et inédites. Au plus près du réel, précise et expressive, la photographie met en lumière les itinéraires d’ascension, leurs passages délicats et l’aspect du terrain comme aucun texte ni dessin ne parviennent à le faire.

La photographie de montagne en noir et blanc met également en lumière l’histoire inspirante ou dramatique de ces premiers héros des cimes. D’un intérêt documentaire considérable, elle relève du photojournalisme. Le grand Edward Whymper, conquérant de l’Aiguille Verte et du Cervin, immortalise ainsi les temps forts des expéditions qu’il mène au sommet des Alpes. Dans ses Carnets du vertige, publiés en 1956, Louis Lachenal apparaît quant à lui grimaçant de douleur sur une photographie prise le 3 juin 1850 par Marcel Ichac lors de leur expédition au sommet de l’Annapurna. Peu de temps après, le médecin l’amputera de ses pieds gelés.

Portrait d’Edward Whymper

La photographie de montagne en noir et blanc est enfin souvent affaire de famille et des dynasties naissent d’alpinistes et guides de montagne qui se prennent de passion pour ce nouvel outil. Les frères Bisson et les Gay-Couttet en sont un bon exemple, de même que la lignée des Tairraz. Joseph, Georges I, Georges II et Pierre Tairraz vouent ainsi leur vie aux Alpes et au mont Blanc. De leur regard d’artiste, ils parviennent à faire surgir des montagnes ce qu’elles ont de plus beau. La force du lien qui les unit aux sommets s’échappe de leurs œuvres, poétiques et sensibles. De père en fils, ils témoignent de la splendeur d’un monde majestueux et implacable. Jouant sur la lumière, les lignes et la matière, ils révèlent la montagne véritable et entêtante. La technique fait alors place à l’art, élargissant ainsi le champ des possibles d’une discipline en constante évolution.

La photographie de montagne en noir et blanc : Un art en perpétuelle évolution

Au fil des années, la photographie conquiert le cœur des hommes. Les techniques évoluent, les équipements deviennent plus maniables et se répandent dans la société. En 1888, George Eastman, fondateur de Kodak, invente l’appareil photographique instantané, révolutionnant ainsi le monde de la photographie. Compact et léger, les amoureux des Alpes peuvent l’emporter facilement avec eux lors de leurs ascensions. Photographier la montagne en noir et blanc n’a jamais été aussi accessible.

Cet art devient encore plus populaire après la Seconde Guerre mondiale, lorsque la photographie passe du noir et blanc à la couleur. La montagne est alors propulsée sous le feu des projecteurs quand en 1950 elle fait la Une de Paris Match. Maurice Herzog y célèbre le succès de son expédition sur l’Annapurna, premier sommet de plus de 8000 mètres d’altitude à avoir été gravi par l’homme. Dernière étape d’une ascension remarquable, la photographie de montagne s’enracine dans le quotidien de tous avec l’invention du numérique et le développement de technologies toujours plus abordables.

La photographie de montagne voit par ailleurs ses thématiques se diversifier. Aux clichés scientifiques et documentaires s’ajoutent les photographies d’art. Alors que l’objectif n’avait d’yeux que pour les sommets avant les années 1930, il fait peu à peu entrer l’homme dans le cadre. Et si la présence de l’alpiniste permettait auparavant de révéler l’immensité du paysage, sa cordée devient de plus en plus souvent le sujet central des clichés.

Mais au-delà des techniques et des points de vue, la photographie de montagne ne cesse de se réinventer. Jouant sur le regard de l’artiste et la métamorphose d’une nature indomptable et fougueuse. La technologie numérique offre en cela des libertés infinies et la montagne s’élève en égérie aux lignes inspirantes. Mais, face à ce vent de modernité, quelle place accorde-t-on encore au noir et blanc originel ? D’une profondeur à fendre l’âme, la photographie de montagne en noir et blanc relève de la poésie. C’est en cela qu’elle puise sa force. Dévoilant au monde ce que les cimes ont d’essentiel, ses tonalités font écho à la pureté de la neige, à la rigueur de la roche. Et quel que soit l’objectif suivi par le photographe, recherche artistique ou soif de transmettre, le portrait de montagne en noir et blanc guide celui qui le contemple au plus près de son âme.

La photographie de montagne en noir et blanc, bien loin d’être le seul vestige d’une époque oubliée, a su s’adapter au monde qui l’entoure. Depuis près de deux siècles, elle témoigne de l’histoire de la haute montagne, de son rapport aux hommes et de sa métamorphose chaque jour plus perceptible.

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