Chaque région des Alpes possède ses sommets mythiques. Que l’on aime contempler, dont la beauté nous émerveille. Cette magnifique photographie en noir et blanc met à l’honneur le Gummfluh, qui se dresse à 2457 mètres d’altitude dans les Préalpes vaudoises, à la frontière des cantons de Vaud et de Berne. Cette imposante montagne est l’emblème du village de Rougemont, situé dans le district de la Riviera-Pays-d’Enhaut. Elle est également le symbole de Gstaad. C’est de cette célèbre station de ski que j’ai réalisé ce portrait du Gummfluh. Au premier plan se dessinent les pistes de Gstaad et les remontées mécaniques de la Videmanette.

En hiver, les montagnes s’imposent à nous, majestueuses et saisissantes. Quand le froid s’abat à moyenne altitude. Que la tempête rugissante s’éloigne et laisse apparaître les sommets. Que les montagnes fraîchement enneigées se gorgent de soleil. Alors, nous sommes face à la beauté, pure et absolue. Le temps d’un souffle, la montagne nous emporte au-delà du monde. Le temps d’un cliché, que la photographie prolonge pour l’éternité.

La tempête a dessiné sur la roche du Gummfluh de nouvelles textures, abstraites et inspirantes. Révélant un autre visage de la montagne. J’aime les lignes qui sculptent le tableau. Il s’en dégage une puissance graphique qui dote l’œuvre d’une véritable dynamique. Les plans s’enchaînent, les vallons se succèdent, apportant de la profondeur à laa photographie. Entre ombre et lumière, la montagne guide notre regard vers une fenêtre s’ouvrant sur le ciel. Voguant à l’horizon, on y aperçoit la Pointe Percée, qui côtoie le ciel de sa cime aiguisée. 74 km séparent les deux montagnes, dont la grandeur nous fait rêver. Vénérable Gummfluh qui domine Gstaad comme il s’empare du cœur des hommes.