Le jour se lève sur la face nord du Piz Roseg, en Engadine. Dominant l’horizon, son sommet en demi-lune s’élève à 3935 mètres d’altitude. Après la tempête, les nuages continuent de jouer avec les arêtes, leur conférant une allure mystique. Entre ombre et lumière, la montagne nous transporte dans un monde de pureté.

J’ai longtemps guetté le moment parfait pour capturer cette photographie du Piz Roseg. J'attendais qu'une tempête enveloppe le sommet pour le capturer dans sa plus belle parure, lorsque la cime est fraîchement enneigée et brille d’une lumière chaleureuse. Quand j’ai aperçu cette montagne depuis les hauteurs, sa face nord m’a immédiatement captivé : gigantesque, verticale, inaccessible. Aujourd’hui, en regardant cette œuvre, le sommet me rappelle le Breithorn, avec ses lignes évoquant un croissant de lune.

Admirez le contraste sur cette photographie : la puissance du Piz Roseg se confronte à la douceur des teintes de la neige. Voilà l’essence de mon art : révéler une montagne à la fois inaccessible et douce. Observez le jeu de dualité — les rayons venant de gauche illuminent la partie droite de l’œuvre, tandis que le vent de droite pousse les nuages vers la gauche.

En immortalisant cette photographie du Piz Roseg, j’ai voulu mettre en valeur la verticalité du massif et sa grandeur. L’œuvre, par sa teinte et sa composition, incarne l’esthétique du sommet. La vie s’insuffle au sein de cette œuvre, celle de la montagne, des nuages et des éléments. À chaque instant, la nature nous dévoile son infinie beauté.